En Égypte
Les hiéroglyphes signifient : Ne me fais pas mal »
Le praticien répond : « je ferai en sorte que tu me remercies ».
On a trouvé sur la tombe d’Ankhmahor (le plus haut dignitaire après le Roi) de la nécropole de Saqqarah, un bas-relief datant d’environ 2300 ans avant J.C. représentant deux thérapeutes, l’un traitant les pieds et l’autre les mains.
La chine et l’Inde pratiquent depuis plus de 5000 ans le traitement par pression sur des points spécifiques dit reflexe des pieds, qui permet la libre circulation de l’énergie appelée Qi (prononcée Tchi) qui passe par des méridiens. Environ en 206 avant J.C., un médecin chinois rédigea le « TAO du centre du pied » qui étudie la méthode d’examen du pied. « Lorsque l’on touche le pied, on touche à l’âme » (proverbe chinois).
On a trouvé des représentations du pied de Bouddha avec des symboles autour de la roue des cycles de transformation de la vie. Le pied nous montre qu’il contient le corps tout entier. Depuis le talon jusqu’aux extrémités des orteils en passant par la roue solaire.
Les Incas pratiquaient également ces massages et les considéraient comme un art sacré.
En Occident
En 1913, s’inspirant de la digipuncture, le docteur William Fitzgerald (1872-1942), découvre l’effet anesthésiant obtenu dans des parties du corps en exerçant une pression sur certaines parties des pieds et des mains. Il découpa le corps en 10 zones se prolongeant sur les doigts et les orteils. Grâce à cette thérapie des zones réflexes, il est reconnu comme étant le fondateur de la réflexologie moderne.
C’est Eunice Ingham en 1935 (1879-1974) qui approfondit la thérapie des zones réflexes en se consacrant uniquement aux pieds. Ses résultats furent si probants qu’elle démissionna de son poste de médecin afin de se consacrer uniquement à ses propres recherches.
Eunice Ingham a également fondé la première école de réflexologie, l’International Institute of Reflexology.
