La médecine occidentale, dont la vision du monde a été fortement influencée par la philosophie de Descartes, nous a habitué à entretenir un rapport analytique au monde et aux choses. Le corps est considéré comme une machine ultra technique, ultra perfectionnée, qui se monte et se démonte. Chaque partie est un composant de cette « super machine » dont nous cherchons toujours à tout expliquer et tout comprendre sur son fonctionnement précis.  

Alors que l’organisme est constitué de milliards de cellules et on ignore encore beaucoup sur leur fonctionnement. 

Cette façon d’aborder les choses favorise la connaissance pointue dans la description anatomique de notre organisme. Cependant, en ne s’intéressant uniquement qu’aux pièces composant notre « sur machine », on finit par oublier le corps dans sa globalité, dans son unicité avec ce qui l’entoure.  

Un organisme ne va pas réagir de manière identique qu’il soit en Asie ou en France, en Norvège ou en Afrique du Sud, à Marseille ou à Lille. 

Outre l’aspect géographique, il y a également l’aspect de l’individu à part entière. 

Dans individu il y a « in » (1) : unique. 

L’individu avec sa façon de penser, avec son propre esprit, avec ses croyances, son héritage génétique, son éducation, sa manière de vivre, ses habitudes alimentaires, son entourage… 

La médecine occidentale ne prend pas souvent la peine de comprendre les relations subtiles tissées entre les différentes structures qui composent le corps. 

Pour un mal de tête, « l’occidental » ira automatiquement prendre un « médicament pour le mal de tête » plutôt que de s’interroger sur la raison et les circonstances où ce mal de tête est apparu…Le médicament chimique est dans cette médecine plutôt semi-automatique. 

Dans la vision orientale, la vie est davantage perçue dans son aspect dynamique, comme un échange permanent entre l’organisme vivant et son environnement.  

Chaque partie du corps qui forme un ensemble n’a pas d’existence individuelle. Elle s’inscrit toujours dans une relation mutuelle organique avec les autres parties. Son existence est liée à l’existence de chacune d’entre elles (la fonction crée la fonction). 

L’avantage de cette façon de voir et comprendre le corps, qu’on appelle parfois « holistique » ou globale, c’est qu’elle permet d’appréhender une personne dans son ensemble (dans son environnement naturel, social et familial).  Elle permet ainsi de déceler les origines profondes d’un trouble ou d’un symptôme isolé.  

C’est pourquoi en médecine Chinoise, on part du principe qu’on ne traite jamais un trouble / symptôme ou une maladie mais toujours une personne ou un malade. 

Le but étant d’aider le corps à s’autoréguler. D’aider notre « super machine » à prendre ce dont elle a besoin pour s’auto-équilibrer, s’auto-guérir. 

La réflexologie se base à la fois sur « l’anatomie » mais aussi « en énergétique Chinoise » qui nous donne une vision plus large et un spectre plus important de travail ! 

On va agir en préventif mais aussi en curatif pour certains troubles. Le but essentiel est d’aboutir, grâce au soin prodigué, à un rééquilibrage entier de la personne de manière durable en trouvant l’origine causal du trouble ! 

Mais cela n’est vraiment possible que si l’on comprend la dimension énergétique en constante transformation du corps et de l’esprit qui compose une personne. Un soin pratiqué sur un client n’aura pas forcément le même impact sur un autre client avec les mêmes symptômes. Les causes du trouble ne sont pas identiques. La durée de réaction aux soins ne sera pas non plus la même, chaque personne n’étant pas forcement réceptif de la même façon au soin reçu ! 

Un réflexologue ne se substitue pas à un médecin. Il ne peut pas faire de diagnostic. Il vient en prévention et soulagement et en écoute pour son client. 

La réflexologie que je pratique n’est pas enchainement de geste codifié par des protocoles. 

C’est une « thérapie » qui impose d’avoir développé d’abord une attitude intérieure de calme et d’ouverture, proche de l’état méditatif, qui permet d’être à l’écoute de la personne que l’on découvre sous nos mains « se mettre dans notre bulle afin de mieux ressentir » !  

L’équilibre / l’homéostasie du corps est le maître mot, une philosophie de vie qui nous permet de nous maintenir en bonne santé avec un bon moral et un physique qui convient à soi-même. Les excès positifs ou négatifs sont nocifs.